Cette personne qui a consulté pour des rachialgies, ne ressent plus de dorsalgies mais encore quelques lombalgies intermittentes.
Les soins orthoptiques ont permis de stabiliser le traitement kinésithérapique qui, pratiqué jusqu’alors isolément, s’est avéré décevant.
La diminution des rotations vertébrales et la réduction de contrainte qui en résulte explique vraisemblablement la diminution des douleurs ressenties par cette personne.
Cette analyse résulte de nos observations après plus de 5 300 examens réalisés avec notre etioLAB 4D.
Il faut encore démontrer qu’un déséquilibre oculomoteur peut être responsable d’une contrainte en torsion.
Ceci étant, il semblerait qu’un traitement orthoptique agisse de manière pérenne dans l’organisation du système posturo-fonctionnel, ce qui en fait un traitement de choix.
De plus, il n’est pas rare de constater une très nette amélioration après seulement 3 à 4 séances de rééducation orthoptique ce qui engendre une suite d’améliorations :
> diminution des ajustements orthoptiques
> économie de dépense énergétique
> disparition de contraintes mécaniques
> moins de fatigue.
COMMENT EXPLIQUER CETTE CASCADE D’AMELIORATIONS ? PAR UNE REACTION EN CHAINE !
Lorsque les muscles oculomoteurs ne fonctionnent plus en harmonie cela crée une asymétrie de tension au niveau des muscles du cou et des épaules.
Cette asymétrie génère des contraintes pouvant s’étendre à l’ensemble des chaînes musculaires. Ces contraintes peuvent elles-mêmes se traduire par des douleurs de type dorsalgie.
De plus, votre schéma corporel s’y adaptera et fonctionnera avec cette dysharmonie… jusqu’à ce que les troubles de la posture qui l’accompagnent évoluent vers une pathologie de contrainte et donc des douleurs.
COMMENT SAVOIR SI JE SOUFFRE D’UN PROBLEME OCULOMOTEUR ?
La découverte d’un déséquilibre oculomoteur se fait souvent lors de consultations pour des douleurs de l’appareil locomoteur (rachialgies, tendinites, arthralgies, …) lorsque le praticien y est sensibilisé, alors qu’une rupture de convergence se manifeste bien avant par de multiples signes comme, les picotements ou brûlures des yeux, la sensation d’avoir du sable dans les yeux, la difficulté à fixer longtemps un objet, une fatigue excessive, une sensation de vision double et aussi, la maladresse, les maux de tête, la difficulté à conduire un véhicule la nuit ou en semi-obscurité ou encore, les difficultés d’apprentissage chez l’enfant.