Une jeune femme suit le traitement occlusal qui lui a été suggéré

Publication du lundi 25 avril 2016

Voici le cas d’une jeune femme venue consulter pour des rachialgies. Avant de s’adresser à nous elle a eu recours à des traitements symptomatiques (kinésithérapie et ostéopathie).Les séries de soins ont été très bien effectuées et suivies systématiquement d’une nette amélioration !Malheureusement, les améliorations ressenties ne duraient que quelques semaines.C’est lors de l’anamnèse (entretien relatif à l’historique médical) que la genèse de ces douleurs est clairement établie. Elles apparaissent quelques semaines après la mise en place d’une gouttière occlusale diurne. Le cliché comparatif ci-dessus montre des modifications flagrantes qui pour autant sont difficilement perceptibles à l’œil nu.Dans notre pratique quotidienne nous constatons que le rôle de la sphère buccodentaire est sous-estimé par les praticiens. La mâchoire est une partie intégrante du système tonique postural. L’intégrité de l’appareil manducateur conditionne le bon équilibre entre la base du crâne (appelée occiput), les vertèbres cervicales et dorsales. L’interaction de ce système avec la globalité du système musculaire est trop souvent négligée.Si un traitement occlusal peut déstabiliser le système posturo-fonctionnel au point de générer des douleurs, il peut s’avérer très utile lorsqu’il est bien mené. Un contrôle et un suivi régulier avec l’etioLAB 4D (comme ci-dessus) pourrait être une arme redoutable pour assurer la qualité et la pertinence des soins.La décision d’engager un traitement occlusal est parfois motivée chez l’adulte par des raisons esthétiques. Le réaliser sans effectuer un suivi des effets à distance est une grave erreur du fait d’une adaptation de la plasticité tissulaire plus réduite par rapport à celle de l’enfant.Il convient, lorsqu’il est question de sphère occlusale, de se préoccuper également des autres dérèglements comme le bruxisme, le clenching ou les problèmes aux articulations tempo-mandibulaires. Tous méritent une prise en charge rapide et efficace pour éviter l’apparition de pathologies handicapantes avec le temps mais aussi parce que l’expérience et les observations ont conduit à leur attribuer une responsabilité dans les migraines, les torticolis, les névralgies, certains troubles de la parole, voire même des problèmes de déglutition ou de digestion.Parlant de la cavité buccale, la présence de métaux doit être prise en compte pour une meilleure compréhension de nombreuses pathologies. Son action délétère a été montrée grâce à des appareils susceptibles de mesurer des courants dans la bouche (amalgames entre eux) mais aussi entre la cavité buccale et son environnement immédiat (amalgame / boucle d’oreilles, colliers, bagues, bracelets, …). Il semble acquis qu’elle génère des sollicitations musculaires incongrues.Ainsi, quels que soient les traitements entrepris au niveau du système manducateur, le suivi posturométrique devrait être une obligationCette obligation est également valable pour les traitements d’orthodontie chez l’enfant.


Un traitement d’orthodontie, quelle que soit la qualité du traitement, est susceptible de provoquer un mal de dos, d’accentuer une scoliose ou de provoquer une attitude scoliotique.