Nous voulons proposer à tous les professionnels du monde médical désireux de préserver la santé de leurs patients, des solutions innovantes basées sur des matériels qui éviteront, à chaque fois que cela sera possible, d’irradier inutilement un corps qui est peut-être parfaitement sain.
Le système de santé français préconise, pour le dépistage des déformations vertébrales, le recours à la radiologie, au scanner, à l’IRM ou encore à l’EOS. MAIS TOUS CES PROCÉDÉS SONT INVASIFS ET IRRADIANTS ! Et peu importe le niveau auquel ils le sont. Ils le sont. Nous pensons qu’il serait judicieux de procéder au préalable à une analyse numérique du rachis. Sans danger et sans contre-indication, celle-ci permettrait d’éviter l’irradiation inutile d’un grand nombre de patients.
Si l’on en croit les textes européens sur la protection des populations, les professionnels de santé sont tenus, pour chaque examen prescrit, d’informer leurs patients sur les technologies les moins irradiantes qui existent. Il serait temps que nos responsables fassent appliquer ces directives de bon sens. L’imagerie par numérisation tridimensionnelle est un outil mathématique extrêmement puissant. L’utiliser à chaque fois que c’est possible est essentiel à la préservation du capital santé de chacun. Passés à ce tamis mathématique, seuls les cas suspectés positifs seraient orientés vers l’imagerie conventionnelle. Seuls ces cas suspectés positifs auraient à subir une irradiation. Et n’oublions pas non plus que l’utilisation systématique de l’imagerie numérique mettrait également les professionnels de l’imagerie conventionnelle à l’abri du recours pour « perte de chance ».
La posturologie, telle que pratiquée aujourd’hui, est un art. Un art de diagnostic. Face au développement des formations de tous bords nous sommes convaincus qu’il est temps d’accepter la mise en œuvre d’un outil indiscutable : l’imagerie par raster stéréographie (IRS). Une thérapie, un soin, une orthèse, tous ont un effet sur la posture. Chacun de ces effets devrait être visualisé, mesuré et archivé. Or aucune imagerie conventionnelle ne peut permettre une mesure objective et non opérateur dépendante. Nous pourrions pousser plus loin cette réflexion et rappeler qu’aucune imagerie irradiante ne devrait servir à visualiser la posture d’un organisme potentiellement sain. Nous disposons aujourd’hui de tous les outils nécessaires pour transformer un art en science. Et si nous décidons ensemble de faire converger l’intérêt du patient et les technologies les plus novatrices, nous poseront les bases d’une science nouvelle.